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Contrôle technique pour voiture électrique : détails et prix

Le contrôle technique est un point de passage obligé pour tous les véhicules. Se réalisant tous les 2 ans, c’est une condition impérative pour rouler avec sa voiture en toute légalité sur le territoire français. La voiture électrique n’y fait pas exception.

Comme tous les véhicules d’un PTAC inférieur ou égal à 3,5 tonnes, elle doit passer par ce check up obligatoire et se soumettre à des points de contrôles qui lui sont propres. En termes de tarifs, des hausses sont observées par rapport à ceux d’un véhicule classique.

Contrôle technique d’une voiture électrique : que dit la loi ?

Les règles régissant le contrôle technique sont les mêmes pour les véhicules à motorisation thermiques et les véhicules électriques. Le contrôle technique est obligatoire pour tout type de véhicules légers depuis le 1er janvier 1992. Cette obligation concerne tout véhicule dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, quelle que soit sa motorisation.

La voiture électrique est soumise à l’obligation de contrôle technique au même titre qu’une voiture à essence ou au diesel. Il se réalise au bout du quatrième anniversaire de la première mise en circulation de la voiture concernée. Il faut réaliser les démarches au cours des 6 mois précédant les 4 ans de la date de mise en circulation. Par la suite, le contrôle technique interviendra tous les 2 ans. Les conducteurs doivent respecter la date limite de validité indiquée sur la vignette apposée par le contrôleur. Si le contrôle n’est pas effectué dans les temps, il risque une amende d’un montant pouvant atteindre 750 euros. En dehors de l’amende, l’automobiliste risque aussi l’immobilisation de sa voiture.

En quoi consiste le contrôle technique d’une voiture électrique ?

Si les règles relatives au contrôle technique sont identiques pour les véhicules classiques et les véhicules électriques, le contrôle technique est différent. Les points de contrôle dépendent des caractéristiques des véhicules. S’il existe des points de vérification communs à toutes les catégories de voitures, certains sont propres à un type de véhicule en particulier. Avec une voiture thermique, on compte généralement 133 points de contrôle, mais il faut en prévoir 11 autres pour une voiture électrique.

Dans un premier temps, la voiture électrique est soumise à des vérifications classiques concernant l’identification de la voiture, c’est-à-dire les plaques d’immatriculation et la carte grise. On contrôlera ensuite les systèmes de freinage, la direction, les équipements de visibilité, les feux, les suspensions, essieux et roues, le châssis et les autres équipements de sécurité.

Une fois les contrôles classiques réalisés, la voiture électrique se soumettra à des points de contrôle propres à son type de motorisation. Ils concernent le système de recharge : câble, connecteurs haute tension, prise de recharge ou protection de prise ; la batterie de traction, la continuité de masse et les équipements électriques et électroniques haute tension.

Que se passe-t-il en cas de défaillance ?

À l’issue de la démarche, le conducteur validant son contrôle technique se verra apposer une vignette sur son pare-brise. Mais il arrive qu’une défaillance soit constatée sur sa voiture. Il existe trois niveaux de défaillances pouvant être attribués en fonction des vérifications réalisées.

Pour commencer, il y a la défaillance mineure qui n’a pas de conséquences sur la sécurité de la voiture ou de son environnement. Elle sera tout simplement notée sur le procès-verbal du contrôle technique. Le conducteur est invité à réaliser des réparations afin que le problème ne s’aggrave pas, mais aucune obligation ne pèse sur lui.

La défaillance majeure risque de compromettre la sécurité du véhicule, des autres usagers de la route. Pour ce qui est de la défaillance critique, elle représente un danger immédiat pour la sécurité routière et l’environnement.

Dans ces deux derniers cas, le conducteur doit procéder à la réparation, car il sera amené à passer un second contrôle : la contre-visite. L’automobiliste disposera d’un délai de 2 mois à compter de son premier contrôle technique pour rejoindre un centre agréé.

Auprès de quel centre effectuer le contrôle technique de sa voiture électrique ?

Le contrôle technique d’une voiture électrique se fait auprès d’un centre agréé. On peut avoir accès à la liste complète des centres agréés de France sur utac-otc.com. Elle comprend entre autres les plus grands réseaux agréés pour le contrôle technique des véhicules légers tels que Autosur et Autovision. On y trouve aussi des centres non rattachés.

Il faut savoir que tous les centres de contrôle technique ne sont pas en mesure de traiter les véhicules électriques. Seules les entités employant des contrôleurs spécifiquement formés sont en mesure de proposer ce service. Avant de réserver son contrôle auprès du centre sélectionné, il est conseillé de se renseigner à propos des prestations fournies.

Quels sont les tarifs appliqués ?

Les tarifs du contrôle technique sont librement fixés par les centres agréés. C’est la raison pour laquelle on observe autant de disparité. Cependant, il y a aussi une différence de prix entre les types de véhicules. Le contrôle technique pour véhicule électrique est facturé plus cher que celui de la voiture thermique. Effectivement, une voiture électrique exige des compétences supplémentaires et demande plus de temps puisqu’il y a des points de vérification en plus. En moyenne, les conducteurs de véhicules électriques payent 85 euros. La situation géographique se révèle aussi être un facteur de variation des tarifs. Le contrôle est plus cher dans les grandes agglomérations. À titre d’exemple, le prix moyen d’un contrôle technique à Nice est de 96 euros, tandis que dans la Loire, il est de 70 euros.

Comment réduire les coûts ?

Il est tout à fait possible de réduire sa facture de contrôle technique si elle paraît trop élevée. Comme pour tout produit ou service, la concurrence est l’argument le plus imparable pour négocier les prix. Des plateformes web répertorient l’ensemble des tarifs selon les régions afin de permettre aux propriétaires de trouver une prestation au meilleur prix.

La réservation en ligne est aussi plus avantageuse, car les prestataires vont y écouler les créneaux restants à prix bas. Le seul inconvénient est que le client devra se soumettre aux horaires indiqués.