Dans l’optique de favoriser l’électromobilité, le président Emmanuel Macron a lancé le « leasing social » avec la promesse de mettre à disposition des véhicules électriques à moins de 100 euros.
Cette initiative ne verra le jour que vers la fin de l’année 2023 voir 2024. En attendant, il est très difficile pour les automobilistes de trouver des voitures électriques d’un montant inférieur à 100 euros, à moins d’être prêt à fournir un apport personnel conséquent pour contrebalancer le coût des loyers.
1 – Dacia Spring
Faisant partie des voitures électriques les plus « low-cost » du marché, la Dacia Spring tire son épingle du jeu par ses tarifs dégressifs. Dans le cadre d’un achat au comptant, elle est accessible pour 20 800 euros, bonus écologique de 5000 euros non déduit. Autant dire qu’elle bat la concurrence dans un secteur où la moyenne de prix est aux alentours de 30 000 euros. En leasing, le constructeur propose sa citadine à batterie pour un coût de 4 euros par jour, soit 120 euros par mois. Cette offre de Location Longue Durée est valable après un premier loyer de 7500 euros ramené à 0 euro après déduction du bonus écologique de 5000 euros et de la prime à la conversion de 2500 euros. Le souscripteur peut voir sa note descendre en dessous de 100 euros s’il choisit une finition d’entrée de gamme et s’il propose un apport personnel un peu élevé de 3000 euros, ce qui fera baisser le montant des loyers à 96 euros/mois. À ce prix, il a droit à une citadine basique, mais aussi efficace. La Dacia Spring plaît avant tout pour ses allures de SUV avec sa garde au sol légèrement surélevée. Elle est équipée d’un moteur de 33 kW/125 Nm et bénéficie d’une batterie de 26,8 kWh qui lui offre une autonomie de 230 km en cycle WLTP.
2 – Renault Twingo E-Tech
Dans la lignée des véhicules électriques français les moins chers du marché, les automobilistes peuvent se tourner vers la Renault Twingo E-Tech. En Location Longue Durée sur 37 mois, la citadine est disponible pour 150 euros par mois auprès des concessionnaires de Renault. L’offre est accessible après un premier loyer majoré de 2000 euros, déduit de 5000 euros de bonus écologique et de 2500 euros de prime à la conversion. Pour supprimer cette marge de 50 euros et atteindre les 100 euros de loyers mensuels, la règle reste la même : le souscripteur fournit un apport plus important et évite d’ajouter de nombreuses options qui ne feront qu’augmenter le coût total du véhicule. Avec un premier loyer de 6500 euros, la redevance mensuelle tombe à 92 euros par mois pour la finition Essentielle. Un des avantages de la Renault Twingo E-Tech est qu’elle est complètement taillée pour un usage urbain. Son petit électromoteur de 60 kW se combine parfaitement avec son format compact et à son rayon de braquage. L’agilité et la maniabilité de ce véhicule font partie de ses principaux points forts. Sous le plancher, la Twingo électrique a droit à une autonomie de 190 km.
3 – Citroën Ami
Ceux qui cherchent un véhicule électrique réellement économique exclusivement utilisé dans le cadre d’une circulation purement urbaine pourront opter pour la Citroën Ami. Appartenant à la catégorie des quadricycles, cette microcitadine électrique s’impose comme un cube sur roues. Elle a droit à 2,41 m de long, 1,36 m de large et 1,52 m de haut tout en se campant sur des petites roues de 14 pouces. Il semble difficile de ne pas mentionner ses larges portes identiques à droite et à gauche induisant un sens d’ouverture inversé. Le côté passager reste classique, mais le côté conducteur est antagoniste. Étant un véhicule sans permis, l’Ami se contente d’une puissance de 9 kW/12 ch et ne dépasse pas une vitesse de pointe de 45 km/h. Sous le plancher, il cumule 5,35 kWh de capacité avec une autonomie de l’ordre de 70 km. L’avantage est que l’utilisateur n’a pas forcément besoin d’investir dans une borne de recharge puisque sur une prise domestique, le véhicule n’a besoin que de 3 heures pour charger. Côté coût, les plus petits budgets seront comblés, car le nano-car est disponible pour 34,99 euros par mois après un apport de 3983 euros, bonus écologique de 900 euros non déduit.
4 – Fiat 500 e
La Fiat 500 électrique attire les conducteurs pour son caractère économique. Le véhicule est effectivement accessible en leasing pour un prix de 129 euros par mois, après un apport de 3000 euros, déduction faite du bonus écologique de 5000 euros et de la remise €co Fiat. Cette offre est valable pour une LLD de 37 mois et 30 000 km pour la version 500 MY23 berline de 23,8kWh à souscrire auprès des concessionnaires du constructeur. La petite citadine se distingue avant tout pour son aspect néo-rétro qui fait sa réputation depuis plusieurs années. Elle affiche une apparence assez haut de gamme et propose un volume de 3,63 m de long, 1,75 m de large et 1,53 m de haut. La Fiat 500 électrique est commercialisée en trois carrosseries : la 3 portes « berline », la 2 portes au toit coulissant « cabriolet » et la 4 portes « 3+1 » proposant une ouverture antagoniste. Embarquant un moteur de 87 kW/118 ch et 220 Nm de couple, la citadine transalpine est capable de rouler 190 à 320 km en cycle WLTP.
5 – Nissan Leaf
Pour rouler moins cher en véhicule électrique, les automobilistes ont à disposition la Nissan Leaf, une des pionnières sur le marché de l’électromobilité. Le constructeur vient de lancer une offre permettant de financer la citadine à 150 euros par mois, avec 2500 euros d’apport, déduction faite du bonus écologique de 7000 euros et de la prime à la conversion de 2500 euros. Cette offre est valable pour la Leaf Acenta équipée entre autres de régulateur/limiteur de vitesse, d’écran tactile 8 pouces avec Apple Carplay et Android Auto, de la climatisation automatique, de la technologie e-Pedal et de l’Intelligent Pay. Pour arriver à moins de 100 euros de redevances mensuelles, une hausse de l’apport est inévitable.